Actualités florimatinales

Archives Florimatinales : 2018-2019

Première réunion Florimatinales de la Shaner

Pour sa rentrée, la société des horticulteurs amateurs de Nantes et région propose réinscription de ses adhérents, échange de plantes, bibliothèque, sa tribune avec brèves de l’association, vie et agenda, conseils et chronique horticoles, diaporama relatif à la découverte du dahlia, par André Guéry.

À la tribune avec vie de la société et chronique horticole, seront annoncées les prochaines rencontres prévues et dévoilée notre nouvelle identité visuelle. Inscriptions pour les visites de jardins et autres sorties. Renouvellement des adhésions avec remise du programme de la saison à venir.

 

Exposition de dahlias pompons, cactus, décoratifs

La société des horticulteurs amateurs de Nantes (Shaner) exposera plusieurs dahlias de variétés pompons, cactus ou décoratifs. À l’issue de la réunion mensuelle, agrémentée par un diaporama sur la découverte du dahlia, animé par André Guéry, les membres présents voteront pour le plus beau dahlia.

Conférence.

Passionné de nature et défenseur des arbres remarquables, André Guéry, ancien administrateur de la société nantaise du dahlia, va nous entraîner à la découverte du dahlia, petit soleil du Mexique, fleur des peintres, qui fait le bonheur du jardinier avec ses différentes variétés multicolores.


À la découverte du dahlia,

par André Guéry

 

À la découverte du dahlia, par André Guéry
« Si la rose est la reine des fleurs, alors le dahlia est son prince charmant ».
Le dahlia , plante tubéreuse de la famille des Astéracées, appelé chichipatli ou bien acocotli dans son pays d’origine, le Mexique, pousse dans les régions chaudes et était vénéré par les Aztèques, ses feuilles et ses tubercules nourrissaient les animaux.
Il en existe plus de 40 000 variétés hybrides, avec des fleurs aux formes et dimensions variées et de toutes les couleurs, sauf le bleu, ce qui lui confèrent des qualités ornementales indéniables.
Parmi ses nombreuses variétés, l’on distingue : à fleur simple, d’anémone, cactus, pivoine, collerette, girafe, balle, botanique, décorative, pompon, ou encore naine.
Plante de plein soleil, ses différents modes de culture sont : rhizome, division des souches, boutures ordinaires ou à talon, greffe en incrustation, puis plantation et tuteurage ; il est conseillé de pincer et ébourgeonner pour obtenir de plus belles fleurs.
C’est une plante idéale en bordure, massif, haie, potager, isolé, rocaille ou en pots, pour les variétés naines, qui demande en entretien du fumier et surtout de l’eau par temps chaud.
Les principaux producteurs français sont les Etablissement Turc à Angers, puis Baumaux à Nancy, des variétés odorantes comme Conora, ou bien grimpantes, enchantent les amateurs.
Parmi les lieux recommandés à visiter en France : le jardin des dahlias à Flamanville, qui abrite la plus importante collection française, et Coutances, au festival annuel.
Nantes compte une collection de dahlias particulièrement décorative en été, au parc de Procé.
Notre intervenant André Guéry, a élevé le plus haut Dahlia Arborea du Monde, inscrit en 1991 au « Guinness book », avec une hauteur record de 8m23 ! ».
Cette fleur qui nous offre un large choix et qui satisfait tous les goûts mérite bien toute notre attention.

 

 


Deuxième réunion Florimatinales de la Shaner

Dimanche 11 novembre 2018, 9h15 à 12h

La société des horticulteurs amateurs de Nantes et région propose : réinscription de ses adhérents, échange de plantes, bibliothèque, sa tribune avec brèves de l’association, vie et agenda, conseils et chronique horticoles, diaporama sur le désert de Sonora.

Exposition de cucurbitacées

La société des horticulteurs amateurs de Nantes exposera plusieurs variétés et espèces de cucurbitacées : melonnette, muscade de Provence, potimarron, pâtisson, bleu de Hongrie sur un stand animé par Daniel Guérif. Des propositions de recettes culinaires variées seront à disposition des amateurs.

Les déserts du Sud-Ouest américain

Conférence
Valérie Bouchet et Jean-Marc Rauphie proposent une exploration au cœur de la section Arizona Uplands. À travers le portrait du saguaro, plante mythique du désert de Sonora, le public découvrira un aperçu de l’écosystème désertique foisonnant et de la riche culture des indiens Tohono O’odham.
Dimanche 11 novembre, 10h30, Hôtel de l’horticulture, 7, quai Henri-Barbusse, Nantes.

 

Compte-rendu de la conférence du 11 novembre 2018

LES DESERTS DU SUD-OUEST AMERICAIN : LE DESERT DE SONORA,

par Jean-Marc RAUPHIE et Valérie BOUCHET

Après la Californie et le Parc National de Joshua Tree, cette nouvelle présentation nous a menés dans la région de Tucson, au cœur du désert de Sonora.

Nous sommes ici dans la section Arizona Uplands de cet immense désert, dominée par le cactus géant Carnegiea gigantea (Engelm.) Brit & Rose, le saguaro. Dans ce désert chaud, les facteurs de milieux drastiques notamment la pauvreté des sols très drainants exigent de la faune et de la flore de nombreuses adaptations.

Le Parc National de Saguaro situé de part et d’autre de la ville de Tucson, à l’ouest à l’est, donne une idée de la richesse biologique de cette région. On y dénombre 36 espèces de reptiles, 30 espèces de mammifères et 107 espèces d’oiseaux. Quant aux plantes, 1200 espèces ont été recensées, avec une communauté végétale dominante, « Saguaro-Palo verde » ou « forêt de saguaros ».

 

Omniprésent dans les westerns, au point que l’on en place en carton-pâte lorsqu’ils ne poussent pas sur le lieu du tournage, le saguaro (prononcer sa-wha-ro), incarne le grand ouest sauvage.

VIE ET MORT D’UN SAGUARO

La vie d’un saguaro commence par l’une des 2 000 graines que renferme chaque fruit. De nombreux animaux se nourrissent de ces fruits : chauves-souris, oiseaux, rongeurs, tortues, coyotes, assurant ainsi la dispersion des graines, via leurs déjections.
Pour grandir dans les meilleures conditions, le saguaro a besoin d’une plante-nurse souvent un palo verde ou un mesquite, qui va lui fournir ombrage, nutriments et protection contre les herbivores,
La croissance est très lente : à 10 ans un saguaro mesure environ 8 cm ; vers 35-40 ans, 180 cm. Le 1er bras apparaît entre 50 et 70 ans (statistiques du Parc National)
Vers l’âge de 35 ans, ce cactus produit ses premières fleurs, en général à l’apex de la tige ou des bras. Il fleurira ensuite chaque année, vers avril-mai.
Ces fleurs à l’odeur de pastèque ont une courte durée de vie. Elles s’épanouissent la nuit et fanent à l’arrivée des heures chaudes, le jour suivant. Riches en nectar et en pollen, elles attirent divers pollinisateurs. La nuit, elles sont visitées les chauves-souris et les papillons nocturnes. Le matin, les oiseaux et les insectes prennent le relais.
Les fruits arrivent à maturité 4 à 5 semaines après la floraison, convoités par de nombreux animaux. Le cycle recommence…

 

 

Le saguaro ne fournit pas que le couvert, il fournit également le gîte. Cela commence par les pics, qui chaque année, creusent un nouveau nid dans une tige de saguaro. Ils attendent quelques mois avant de s’y installer, le temps que le saguaro produise un tissu cicatriciel ayant pour but de protéger les tissus internes des agressions extérieures.

On appelle ce cal « saguaro boot ». Il est si résistant qu’il mettra des années à se décomposer après la mort de la plante.

Le nid abandonné par les pics n’est pas perdu pour tout le monde. Pourront s’y installer oiseaux, serpents, rats, abeilles…

 

 

Pour survivre à la rigueur du milieu, le saguaro s’appuie sur de remarquables adaptations.

Il dispose d’un système racinaire superficiel très étendu qui capte rapidement la moindre eau de pluie. C’est un atout majeur, les averses d’été étant très brèves et l’eau ruisselant sur le sol sans avoir le temps de pénétrer profondément. Un saguaro peut absorber jusqu’à 757 litres d’eau en une seule pluie d’été. L’eau représente jusquà 90 % de son poids.

Pour conserver l’eau stockée dans ses tissus, il dispose d’un épiderme épais, recouvert d’une épaisse cuticule. Ses côtes disposées comme les soufflets d’un accordéon, lui permettent de moduler ses variations de volume. De plus, comme ses épines, elles contribuent à l’ombrage de la plante.

Grâce à ses réserves en eau, un saguaro déraciné pourra survivre plus d’un an, tout en continuant à fleurir et à produire des fruits !

La plante n’en finira pas moins par mourir, vers 150-175 ans. Seules ses côtes ligneuses subsisteront.

LES PLANTES COMPAGNES

Pour compléter le portrait de cette « forêt de saguaros », citons quelques unes des plantes compagnes : le palo verde, le mesquite , l’incontournable ocotillo , de nombreux cactus (barrel cactus, oponces et chollas) , le yucca « soap tree » et le sotol . On trouve également des annuelles, dont les tapis colorés font la réputation du Sonora les années où les pluies d’hiver ont été généreuses.

ETHNOBOTANIQUE

La terre du saguaro est aussi celle des indiens Tohono O’odham (littéralement « hommes du désert »). Ces chasseurs-cueilleurs-agriculteurs étaient parfaitement adaptés à l’aridité de l’Arizona Uplands. Ils tiraient des plantes sauvages du désert plus des trois-quarts des ressources nécessaires à leur subsistance tout en veillant à maintenir l’équilibre de leur écosystème.

Le saguaro occupait une place prépondérante dans leur vie, tant sur le plan matériel que spirituel. La saison de fructification du cactus marquait le début de l’année des Tohono o’odham. Elle annonçait l’arrivée de la mousson d’été, essentielle pour tous les habitants du désert, hommes, plantes, animaux.

 

Chaque année, au début de l’été, les indiens s’installaient dans la forêt de saguaros, le temps de la récolte des fruits. Armées de longues gaules constituées de côtes de saguaro assemblées, les femmes gaulaient les fruits pour les faire tomber au sol.

La chair était récupérée, placée à cuire dans une grande jarre de terre. Le sirop obtenu était séparé de la pulpe, par filtration. Cette pulpe était ensuite séchée au soleil, puis battue pour en extraire les graines. De la pulpe, on confectionnait des galettes. Les graines étaient réduites en farine.

Chaque famille faisait don d’une partie du sirop pour la préparation du vin rituel qui accompagnait la fin de la récolte et les cérémonies de la pluie.

De nombreuses plantes accompagnaient le quotidien des Tohono O’odham, parmi lesquelles des plantes alimentaires de premier ordre (mesquite, cactus et agaves), des plantes médicinales (brittle bush, créosote) et diverses plantes fournissant des fibres pour la vannerie, (yucca et griffe du diable) ou des matériaux de construction (ocotillo, mesquite et côtes de saguaro).

A travers la riche culture des Tohono O’odham transparaît la sagesse dont faisaient preuve de nombreux groupes d’amérindiens dans la relation avec leur environnement, relation fondée sur le respect et le maintien des équilibres.

 


Exposition de cucurbitacées

Nantes Dimanche 11 novembre 2018
Lors de la dernière réunion mensuelle de la société des horticulteurs amateurs de Nantes et région, un stand particulièrement coloré a présenté une multitude de cucurbitacées. Cette famille végétale de plus de 800 espèces nous offre une incroyable diversité. Leur forme, couleur de peau, multiples usages. en font une des plantes les plus connues et les plus cultivées au monde. Pâtisson, potimarron, rouge d’Étampes, bleu de Hongrie, butternut, muscade de Provence, spaghetti, Jack be little, delicata. sont autant de variétés agréablement mises en valeur par Daniel Guérif, administrateur passionné. Des fiches explicatives détaillées sur leur emploi ainsi que de recettes savoureuses accompagnaient chaque spécimen exposé. Un coin de stand était réservé aux espèces décoratives, ornementales, comme les calebasses ; elles sont même déclinées en fèves !. Les explications précises fournies ont permis de satisfaire la demande des nombreux curieux admiratifs devant cette exposition très réussie.

 

 

 

 

Réunion Florimatinales de la Shaner

Dimanche 9 décembre 2018,  9h-  12.00 – Hôtel de l’horticulture, 7, quai Henri-Barbusse 44000 Nantes

La société des horticulteurs amateurs de Nantes et région propose sa bourse d’échange de plantes, bibliothèque, démonstration d’un bouquet de Noël en art floral, sa tribune avec brèves de l’association, assemblée générale avec bilans moraux et financiers, élections du tiers-sortant, vie et agenda.

 

Art floral

Danièlle Poma, animatrice de l’atelier art floral de la société des horticulteurs amateurs de Nantes et région, effectuera une démonstation de bouquets festifs pour la fin d’année. Sur le thème de Noël, différentes compositions seront réalisées sous nos yeux, avec astuces et conseils.

L’art des jardins en Vendée, par Olivier Rialland

Conférence
Olivier Rialland, docteur en géographie, chargé de cours, va nous conter l’histoire des jardins de Vendée, très riche, qui recouvre quatre siècles : jardins réguliers, mixtes, parcs paysagers, contemporrains de qualité ; ainsi que l’éclectisme des styles et des fonctions des jardins recensés.

Dimanche 9 décembre 2018, 10h30 – Hôtel de l’horticulture. 7, quai Henri-Barbusse 44000 Nantes

Compte-rendu de la conférence :

L’art des jardins en Vendée, par Olivier Rialland

La façon de faire vivre des heures durant l’histoire des jardins de Vendée appartient à Olivier Rialland, féru d’histoire, il est intarissable. Docteur en géographie, il enseigne à Nantes et Angers, auteur d’une thèse sur « les parcs et jardins dans l’Ouest de la France » en 2002, et exploitant agricole en cucurbitacées au Girouard en Vendée. Il nous livre sa passion, à partir du livre « la Vendée des jardins » publié ?n 2017, dont il est un des co-auteurs.

Très richement illustré, cet ouvrage collectif rassemble des contributions de spécialistes variés des jardins – historiens, sociologues, paysagistes, architectes, géographes, botanistes – tout en associant les témoignages de nombreux propriétaires privés et gestionnaires publics.

Le livre embrasse, au gré de quatre grands chapitres, une grande diversité de problématiques et o?re un éclairage actuel tant sur les jardins anciens que contemporains, tant sur les jardins privés que publics. Les jardins réguliers, de la Renaissance au XVIIIe siècle, sont investis dans leur diversité avant que l’irrégularité dans l’art des jardins ne soit mise en lumière, autour du XIXe siècle. Un panorama de l’éclectisme des styles et des fonctions des jardins, à partir du XXe siècle, précède une dernière partie, sorte de galerie de portraits de jardins et de jardiniers, qui permet de se ?gurer le dynamisme de la création paysagiste contemporaine dans le département.

Olivier Rialland nous a analysé notamment l’évolution des jardins en Vendée, de la Révolution à nos jours, leur conception, leur représentation symbolique. « En Vendée, dès 1830, le style paysager a connu un succès phénoménal. Châtelains, médecins, notaires, chefs d’entreprise succombent à la mode avec un petit parc ou un grand jardin ». Dès lors, les jardins sont pensés dans leur globalité, « c’est l’oeuvre d’une vie, d’un propriétaire inspiré ». Diverses propriétés, aux styles variés, où l’arbre est mis en scène, nous sont présentées, telles le château d’Asson, le parc de la Salière, Oulmes… Un inventaire des jardins vendéens, réalisé en 2006, avait permis de recenser plus 300 jardins sous forme de ?ches, un travail de fourmi produit par des groupes d’étudiants. La Vendée des Jardins est née sous l’impulsion d’Alain Durante, président de l’Association des parcs et jardins de Vendée, l’APJV qui a souhaité publier en direction du grand public plus qu’un inventaire, un véritable éclairage historique, con?é au Centre vendéen de recherches historiques de Vendée.

Jardins de Vendee Shaner -7
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Première réunion Florimatinales 2019 de la Shaner

Dimanche 13 janvier 2019, de 9h15 à 12h
Hôtel de l’horticulture. 7, quai Henri-Barbusse 44000 Nantes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Echange mensuel de plantes et fleurs, une démonstration de confection de sachets pour conserver différentes graines sera effectuée par Marie Ledroit, animatrice dévouée de cette activité. En même temps, une reconnaissance de végétaux, accompagnée d’un quizz, sera animée par Jean Renaudineau. (De 9h.15 à 10h)

Madère, l’île aux fleurs, par Mary Fruneau
Conférence. Madère, l’île aux fleurs née d’un volcan, offre un dépaysement avec le charme traditionnel de sa capitale Funchal, ses villages pittoresques et ses jardins botaniques et leurs trésors de plantes exotiques. Une balade colorée dans une végétation luxuriante proposée par Mary Fruneau. (à 10h30)


Compte rendu de la conférence

Madère, l’île aux fleurs.

D’origine volcanique, Madère, île de l’archipel portugais, présente bien des visages.
On découvre successivement les paysages grandioses des hautes montagnes aux creux desquelles se niche le petit village de Curral das Freiras dans la Vallée des Nones. Des paysages de terres cultivées où prospèrent la vigne produisant le vin de Madère, bananeraies, pommes de terre, canne à sucre et de nombreux fruitiers (Pitangueira le cerisier de Cayenne, avocatier, manguier et papayer). Ses côtes découpées abritent des ports de pêche comme celui de Camara de Lobos. La falaise de Cabo Girao domine la mer d’un à pic vertigineux. Les piscines naturelles de Porto Moniz résultant d’une coulée de lave, aux eaux bleu azur, laissent un souvenir inoubliable.

Les petites maisons triangulaires, protégées par des toits pointus en chaume, répliques des habitations de premiers occupants de l’île, font le renommée de Santana.
Le climat subtropical explique en grande partie la richesse de la flore madérienne. A Ribeiro Frio on découvre Sonchus fruticosus le laiteron en arbre, le géranium de Madère et l’Echium candicans. Les arums et capucines poussent dans les champs, les agapanthes le long des routes.

Dans le Jardin Botanique de Funchal, d’une grande richesse, poussent en plein air, broméliacées, orchidées, cactées et succulentes, palmiers, cycadales et protées.

L’ambiance du jardin tropical de Monte Place est plutôt tropicale avec ses fougères arborescentes, ses sous-bois de Cycas, Strelitzias… Une note orientale, donnée par les ponts, statues, lanternes japonaises, rappelle les liens privilégiés entre le Portugal et le Japon.

Le Jardin municipal de Funchal recèle des arbres venus de tous les coins du monde : Arbre de corail d’Abyssinie aux étranges fleurs rouges, arbre à saucisse, kapokier et bien sûr Jacaranda l’arbre mythique des zones de climat doux.

Le Jardin Blandy est unique par la diversité des végétaux, Moschosma riparium, le faux patchouli aux fleurs bleues étonnantes ; Alonsoa et Pentas, des annuelles dans nos contrées, sont là des véritables arbustes. On y découvre aussi une belle collection de protées.
La visite du marché tout en couleur avec ses fleurs, fruits, légumes, herbes sèches, épices, paniers d’osier, ses étals de poissons séchés, poulpes et espadas, termine en beauté ce voyage….

Village de Curral das Freiras
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Village de Curral das Freiras

Deuxième réunion Florimatinales 2019

La société des horticulteurs amateurs de Nantes et région propose bourse d’échanges de plantes, bibliothèque, exposition et rétrospective de l’atelier vannerie, agenda et vie de l’association, chronique et conseils horticoles, puis diaporama sur la forêt urbaine de Sacramento, par Jean Renaudineau.

Dimanche 10 février 2019, 9h15 à 12h
Hôtel de l’Horticulture. 7, quai Henri-Barbusse 44000 Nantes

 

Les 20 ans de l’atelier vannerie de la Shaner

 

Exposition.

Les élèves vanniers exposent leurs travaux effectués dans le cadre d’un atelier, animé par trois animateurs bénévoles. La quarantaine de vanniers amateurs fêtera à cette occasion, les vingt ans d’existence de la section, une rétrospective sera évoquée.

de 9h15 à 10h

La forêt urbaine, un fleuron de Sacramento, par Jean Renaudineau

Conférence à 10h.30

Jean Renaudineau, passionné de plantes et de photographie, présente des arbres de rues du cœur et des quartiers de la ville de Sacramento, en Californie. En 160 ans, elle est devenue une ville arborée étonnante. Quelques parcs, dont celui du Capitole, hébergent de nombreux sujets remarquables.


Résumé de la conférence
La forêt urbaine, un ?euron de la ville de Sacramento (Californie)

Sacramento : capitale de la Californie à une population d’environ 471 000 hab. avec une densité de 1.833 ha/km² qu’on peut comparer à la ville de Nantes : 292 000 hab. pour 4473 ha/km².
Le climat est de type méditerranéen avec des étés chauds et secs, des hivers doux et humides.
La ville est située dans une vallée, délimitée à l’est par la Sierra Nevada et à l’ouest par la chaîne côtière. Deux types de peuplements forestiers sont présents :
– Le chêne bleu (Quercus douglasii) sur les hautes terres, et le chêne des vallées (Quercus lobata) sur les basses terres, le plus grand chêne d’Amérique du Nord. Certains spécimens atteignent l’âge de 600 ans. Il est endémique en Californie
– Le peuplier du Rio Grande (Populus fremontii) originaire du sud-ouest de l’Amérique du Nord il ne pousse que sur sol humide. C’est un grand arbre d’ombrage de 12 à 35 m de hauteur, à croissance rapide.Plusieurs parcs se trouvent dans la ville :

Quercus lobata
Populus fremontii

 

Le Capitol Park, non clos, de 16 ha il est planté de 1140 arbres représentant 200 espèces dont plusieurs sont remarquables.On y trouve, entre autres, un Ginkgo biloba, arbre aux « 40 écus », classé comme « Arbre remarquable de Californie ». Il mesure 25 m de haut, il a un tronc de 4,77 m de circonférence et une couronne de 23,46 m.
Un Magnolia grandi?ora, arbre du sud largement planté, il a sa place en milieu urbain pour sa tolérance au dioxyde de soufre.
Le Séquoia côtier ou Redwood (Sequoia sempervirens) emblématique de l’État de la Californie.
L’Érythrine crête de coq (Erythrina crista-galli) mesurant près de 8 m de haut, ayant un tronc de 3,45 m de circonférence et une couronne de 30 m, classé comme remarquable. Il a été introduit en Californie en 1853.
Un camphrier (Cinnamomum camphora) également classé comme «arbre remarquable de Californie». Il mesure 26,80 m de haut, son tronc a 6,32 m decirconférence et une couronne de 28,95 m.

Ginkgo biloba
Sequoia sempervirens
Cinnamomum camphora

 

 

Le William Land Park, grand parc au cœur de la ville, avec deux superbes plans d’eau. On y trouve notamment un eucalyptus (Eucalyptus globulus). Cet arbre fut introduit en 1869en Californie comme solution à la pénurie croissante de bois. En 1877 à Sacramento, 4.000 eucalyptus ont été plantés pour tenter de supprimer l’eau stagnante et ainsi assainir la ville.

Le Sacramento Historic City Cemetery

créé en 1849, plus de 600 victimes de l’épidémie de choléra, survenue en 1850, y sont inhumées. Des milliers de colons reposent en ce lieu. On y trouve une collection thématique historique de 200 variétés de rosiers «Les rosiers populaires en Californie, à l’époque de la ruée vers l’or»Petite histoire de la forêt urbaine.

Au début de sa colonisation, Sacramento avait une réputation de ville insalubre. En 160 ans, Sacramento est devenue une ville arborée étonnante. Les grands arbres qui apportent un ombrage dans les rues appartiennent au patrimoine de la capitale. Ils sont décrits comme «Le ?euron de Sacramento».

En 1855 les premières plantations commencent sur ordonnance du conseil municipal, elles sont plébiscitées par les riverains qui font de même. En 1905 une ordonnance prescrit les essences à planter et celles à éviter. A partir de 1923 les citoyens soutiennent l’e?ort de plantations. Des arbres sont proposés à tous ceux qui en font la demande. Plus de 1000 arbres sont plantés chaque année pendant des décennies rendant la ville agréable à vivre au XXème siècle. Suite aux tempêtes de 1941 et 1950 des arbres sont supprimés car devenus dangereux. La ville procède à partir de 1949 au remplacement de ceux-ci. Des essences résistantes aux tempêtes et aux maladies, demandant peu d’entretien et procurant une ombre agréable sont plantées : Pistacia chinensis, Zelkova serrata, Fraxinus velutina … E?ets béné?ques et durable.

Eucalyptus globulus
Historic City Cemetery Ulmus Americana
Arbres Centre ville

Sacramento Tree Foundation

En 1981, le Maire et le Conseil du Comté ont donné aux citoyens la possibilité de s’impliquer dans la « foresterie urbaine ». Pendant 11 mois, plus de 50 bénévoles se sont investis pour trouver des ?nancements, dé?nir des objectifs, donner des statuts à cette fondation de l’arbre. Le rôle actif des résidents est reconnu, ce sont des sentinelles, notamment en ce qui concerne la santé des arbres. Des conseils, des informations sont donnés. L’objectif est d’atteindre 5 000 000 d’arbres, chacun peut trouver sa place dans la Fondation.

La Fondation assure la promotion de l’arbre en ville :

– Mieux les connaître pour mieux les choisir.

– Découvrir et apprécier leur utilité.

– Apprendre à les planter, les entretenir, les protéger pour transmettre ce patrimoine aux générations suivantes. Les arbres contribuent au rayonnement de la ville, apportent ombre et fraîcheur en été, œuvrent pour les habitants, en agissant sur leur santé, leur qualité de vie, leur sentiment d’appartenance à la communauté et valorisent le patrimoine mobilier.

Des e?ets béné?ques et durables sur le plan social et psychologique

Les espaces attrayants et engageants contribuent au bien vivre ensemble. Pas de clôture, pas de loi pour les plantations seulement des recommandations, des décorations pour certaines périodes.Les arbres fournissent nourriture et abri pour la faune (oiseaux, petits mammifères, insectes …)

Pour ?nir quelques photos d’hôtels anciens et monuments historiques, et un bateau à roue pour se souvenir qu’entre 1849 et 1852, 7000 français arrivent à San Francisco bien décidés à trouver de l’or.


Les 20 ans de l’atelier vannerie

Nantes Dimanche 10 février 2019

La saison de l’atelier vannerie de la société des horticulteurs amateurs de Nantes et région est terminée, les outils sont rangés, mais les créations réalisées au cours de la saison passée ont été exposées avec brio. La quarantaine d’élèves, guidés par les trois animateurs bénévoles, a présenté différents ouvrages de qualité, aux formes et couleurs variées. Un diaporama rétrospectif depuis la création de l’atelier fin 1998, par René Sourisseau, son premier animateur ; brillamment concocté par Jean Renaudineau, a été projeté à la centaine de sociétaires présents pour cet événement. Une fois de plus, la qualité et la minutie des travaux montrés ont été particulièrement appréciées. Bravo à tous pour le partage amical de ce savoir-faire ancestral et la convivialité des équipes d’élèves qui ont hâte de se retrouver !

20 ans atelier vannerie Shaner – 12
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Troisième réunion Florimatinales 2019

Inscriptions aux futures sorties de la Shaner

Inscriptions pour les prochaines activités et sorties annoncées : taille des fruitiers le 20 mars, visite du jardin de l’apiculture le 26 avril, vide-jardins à la Gobinière d’Orvault le 5 mai, avec vente de plants de tomates anciennes et cucurbitacées, centre Saint-Yves le 4 juin, deux jardins le 7.

La société des horticulteurs amateurs de Nantes et région propose bourse d’échanges de plantes, bibliothèque, diaporama sur ses différentes activités, agenda et vie de l’association, chronique et conseils horticoles, puis conférence sur le « tiers-paysage et la biodiversité », par Gilles Clément.


Une rencontre enrichissante avec Gilles Clément, jardinier en mouvement

Nantes Dimanche 10 mars 2019

 

À l’invitation de la Shaner, Gilles Clément a brillamment animé une conférence sur le thème : « Tiers-paysage et biodiversité » devant une salle comble de 230 personnes, où le talent de l’intervenant a captivé son auditoire. Après une constatation des changements opérés dans la Creuse, au sein des domaines végétalisés et boisés, une présentation détaillée de ses réalisations a été visionnée à l’aide d’un diaporama attrayant. Les jardins du Tiers-paysage du parc Matisse à Lille, ainsi que du toit de la base sous-marine de Saint-Nazaire ont explicité le concept, puis le jardin en mouvement du lycée Jules Rieffel à Saint-Herblain a été présenté. Au mont Gerbier des joncs, la « tour à eau », œuvre de notre invité, ainsi qu’un cadran solaire installé sur un talus en Suisse, complètent ces éléments. Les projets en cours : carrière Misery et Étoile verte, pour Nantes, nous ont été précisés, de même que pour l’île d’Aix ; avant les questions, discussions avec le public et quelques dédicaces.
Gilles Clément 10 mars 2019 – 5
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Résumé de la conférence de Gilles Clément sur le « tiers-paysage et la biodiversité » le 10 mars 2019
« Les territoires délaissés constituent des espaces d’accueil à une diversité chassée de partout ailleurs, telle est la définition du Tiers-paysage. Considérés sous cet angle, le délaissement et la friche deviennent des trésors et non des simples lieux d’abandon du pouvoir. Faire un jardin se référant au Tiers-paysage c’est révéler la richesse des espèces autonomes, indigènes ou non, et concevoir une scénographie capable de valoriser cette richesse. »
À l’invitation de la Shaner, Gilles Clément a brillamment animé une conférence sur le thème : « Tiers-paysage et biodiversité » devant une salle comble de 230 personnes, où le talent de l’intervenant a captivé son auditoire. Gilles Clément est un homme aux multiples facettes : jardinier, ingénieur horticole, paysagiste, mais aussi écrivain auteur de plus de 40 ouvrages, qui conçoit une nouvelle approche des jardins.
Observateur attentif et infatigable de la nature à travers le monde, il crée des jardins en fonction de la dynamique du végétal, de la diversité biologique des plantes et de leur perpétuel mouvement dans l’espace et dans le temps.
Parmi ses nombreuses réalisations : les parcs André Citroën à Paris, Henri Matisse à Lille, le domaine du Rayol, dans le Var, et bien d’autres…, plus proche de nous, Gilles Clément a mené des études au Cellier pour la réhabilitation végétale des Folies Siffait , ainsi qu’au Parc Oriental de Maulévrier. Il a également conçu un jardin du Tiers-paysage sur le toit de la base sous-marine de St Nazaire, et participé avec les enseignants à la création du jardin en mouvement au lycée Jules Rieffel de St Herblain. A Nantes, notre invité a été associé au projet de la carrière Chantenay et actuellement collabore à la conception de l’Etoile Verte. Après une constatation des changements opérés dans la Creuse, au sein des domaines végétalisés et boisés, une présentation détaillée de ses réalisations a été visionnée à l’aide d’un diaporama attrayant. Les jardins du Tiers-paysage du parc Matisse à Lille, ainsi que du toit de la base sous-marine de Saint-Nazaire ont explicité le concept, puis le jardin en mouvement du lycée Jules Rieffel à Saint-Herblain a été présenté. Au mont Gerbier des joncs, la « tour à eau », œuvre de notre invité, ainsi qu’un cadran solaire installé sur un talus en Suisse, complètent ces éléments. Les projets en cours : carrière Misery et Étoile verte, pour Nantes, nous ont été précisés, de même que pour l’île d’Aix ; avant les questions, échanges avec le public et quelques dédicaces.
Bravo et merci Gilles de nous avoir fait partager cette vision du paysage et du vivant.

 


Quatrième réunion Florimatinales 2019

La société des horticulteurs amateurs de Nantes et région propose bourse d’échanges de plantes, bibliothèque, ses divers plants de tomates, agenda et vie de l’association, chronique et conseils horticoles, puis conférence sur l’île de la Réunion ou le charme de la diversité, par Philippe Férard.

Dimanche 14 avril  2019, 9h15 à 12h,  à l’Hôtel de l’Horticulture. 7, quai Henri-Barbusse 44000 Nantes

Présentation de plants de tomates de diverses variétés

La société des horticulteurs amateurs de Nantes et région propose divers plants de variétés de tomates, anciennes, cerises, courgettes, cucurbitacées. Un diaporama avec fond musical sur les oiseaux de nos jardins agrémentera la présentation, suivi d’une plante mystère à découvrir.

Dimanche 14 avril 2019, 9h15 à 10h

L’île de la Réunion ou le charme de la diversité, Philippe Férard

Philippe Férard, botaniste au Jardin des Plantes de Nantes, nous emmène découvrir l’éblouissante diversité de l’île de la Réunion. Cette île de beauté, version exotique est intense par ses paysages divers et variés, son patrimoine floral riche offrant une infinité de couleurs, son mélange culturel.

Dimanche 14 avril 2019, 10h30


Une réunion printanière prometteuse

Nantes Dimanche 14 avril 2019
Dans le cadre de sa réunion mensuelle «Florimatinales», la Société des horticulteurs amateurs de Nantes et région a vécu une matinée particulièrement réussie. Une bourse d’échanges de plantes et graines bien fournie a fait le bonheur de nombreux sociétaires, dans un esprit de partage apprécié. Une présentation de divers plants de différentes tomates de variétés anciennes, moins connues, cerises…ainsi que de cucurbitacées, plusieurs légumes d’été, a connu un franc succès. Les conseils avisés de membres connaisseurs complétaient ces échanges fructueux. La tribune a ensuite annoncé les prochaines manifestations, dont le week-end Chloroph’iles, les 27 et 28 avril et le vide-jardin d’Orvault le 5 mai, où nous présenterons nos plants de tomates et autres. Puis une conférence sur l’île de la Réunion, animée avec brio par Philippe Férard, botaniste nantais, a développé la riche végétation réunionnaise, sous forme d’étagement.

 


Réunion Florimatinales de juin à la Shaner

La société des horticulteurs amateurs de Nantes propose bourse d’échanges de plantes, bibliothèque, animation autour du kokédama, agenda et vie de l’association, le stand aux Floralies, chronique et conseils horticoles, puis conférence sur les jardins de la Renaissance italienne, par Marie Glory.
Informations pratiques
Dimanche 9 juin 2019, 9h15 à 12h
Hôtel de l’Horticulture. 7, quai Henri-Barbusse 44000 Nantes

Pour en savoir plus sur les kokedama cliquez sur la photo

Les jardins de la Renaissance italienne

Conférence
Marie Glory, enseignante au lycée Jules Rieffel, présente des jardins, combinaisons de savoirs se matérialisant tout au long de la promenade qu’elle guide, avec pour objectif d’en donner les clés. La Renaissance italienne se caractérise par une bouleversante harmonie entre architecture et paysages.